Carnet de Louis Favreau
Chaire de recherche en développement des collectivités (CRDC)
Court texte produit pour le Centre Europe-Tiers-monde (CETIM) dans l’ouvrage Produire de la richesse autrement

Un réseau international émergent : le RIPESS

octobre 2008 par Abdou Salam Fall, Louis Favreau
Les entreprises collectives et leurs regroupements se nourrissent beaucoup, directement et indirectement, des mouvements sociaux qui évoluent dans leur périphérie. Elles ont beaucoup évolué au cours de la dernière décennie, notamment par l’entremise de rendez-vous internationaux comme le Forum social mondial et de nouveaux réseaux internationaux tissés, entre autres, par les promoteurs de l’économie sociale et solidaire dans le cadre du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS). [1]

La naissance d’un réseau international au Pérou

À Lima au Pérou, en juillet 1997, une rencontre internationale réunit plus de 200 personnes d’une trentaine de pays des Amériques, d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Elles avaient en commun d’être engagé dans diverses initiatives d’économie sociale et solidaire. L’objectif : dans un monde où la logique de marché est dominante, établir à quelles conditions les échanges internationaux pourraient s’exprimer sous le mode d’une véritable solidarité internationale entre partenaires du Nord et du Sud.

La délégation québécoise avait été à cette époque fortement interpellée pour donner une suite à cette première rencontre. En adoptant la Déclaration de Lima à l’issue de cette semaine de partage d’expériences, les Québécois ont eu le sentiment de prendre un engagement. Ils avaient la conviction que le Québec occupe une place significative à la fois sur le terrain des mouvements sociaux promoteurs de l’économie solidaire et sur celui des organisations de solidarité internationale. Il leur semblait aussi que la conjoncture québécoise de développement solidaire profiterait d’une telle démarche.

C’est ainsi que s’est mise en marche l’organisation de la 2e Rencontre internationale. En 2001, quatre cent onze (411) personnes provenant de 37 pays y ont participé, dont trois cent vingt-trois (323) à titre de représentantes d’organisations, le tiers provenant de vingt-cinq (25) pays du Sud. Les travaux de cette 2e Rencontre ont débouché sur la Déclaration de Québec (« Résister et construire ») complètée par les défis identifiés par les ateliers. Mais cette rencontre aura aussi permis de lancer une Commission internationale de liaison (CIL) chargée d’assurer un avenir à la dynamique Lima-Québec en préparant une troisième rencontre, celle de Dakar en 2005, en vertu d’un principe cher au mouvement, celui de l’alternance Nord-Sud. Car la perspective qui avait animé les rencontres de Lima et de Québec était d’inscrire l’économie sociale et solidaire dans les rapports Nord – Sud et de maintenir un équilibre qui permettrait aux réseaux du Sud d’occuper autant de place que ceux du Nord. Cela prenait en compte l’expérience, tant de fois rééditée depuis des décennies, des déséquilibres, dans nombre de mouvements, entre les organisations du Nord et celles du Sud au détriment de ces dernières.

L’Afrique de l’Ouest entre en scène

C’est à l’occasion des travaux de la Commission internationale de liaison à Dakar en 2002 qu’il fut décidé de désigner la dynamique Lima-Québec-Dakar sous le nom de Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS). Le RIPESS n’est pas le seul à s’inscrire dans les dynamiques de globalisation de la solidarité dans l’économie. Il s’agit d’un réseau puisque l’organisation repose sur les liens entre des organismes par ailleurs autonomes chacun dans leur pays ou continent. Mais ce réseau se dit justement intercontinental pour bien marquer que ses travaux reposent sur des démarches nationales qui se coordonnent à l’échelle de chaque continent. Ce qui réunit ces personnes, par-delà les différences culturelles, c’est la promotion internationale de l’économie sociale et solidaire. La mission de ce réseau est de renforcer les dynamiques continentales et les différentes façons de penser l’économie sociale et solidaire. Sa démarche se veut ouverte et inclusive.

Dans cette foulée, les Sénégalais, sous l’impulsion du RIPESS nouvellement constitué, ont donc pris sur eux d’organiser la 3e Rencontre qui a tenu ses assises comme prévu à Dakar (Sénégal) en 2005. Cette rencontre a réuni près de 1250 personnes provenant de 66 pays, rencontre dont est issu la déclaration de Dakar « Renforcer le pouvoir d’agir des peuples ». Durant cette 3ème Rencontre Internationale sur la Globalisation de la Solidarité, le contenu des activités s’est organisé autour de cinq thèmes : les finances solidaires, les alternatives populaires aux modèles privés et publics de développement, le développement local, le commerce équitable et le commerce éthique, la promotion de l’économie sociale et solidaire. L’Afrique venait ainsi de prendre pied au sens fort de ce terme dans ce réseau.

Cet exemple d’initiative internationale –ce n’est pas la seule- illustre bien à notre avis que les entreprises collectives, celles inscrites dans la mouvance coopérative tout comme les plus récentes issues du giron associatif sont en quête d’une sortie du seul « local » et se cherchent de nouvelles voies pour s’internationaliser. Ce faisant, il se constitue ainsi de nouvelles formes de représentation politique créant des espaces de coordination intercontinentale et des interlocuteurs nouveaux pour les institutions internationales plus sensibles à ces causes comme l’OIT ou le PNUD et pour des mouvements internationaux comme la Confédération syndicale internationale (CSI), la Fédération internationale des producteurs agricoles (FIPA) ou l’Alliance coopérative internationale (ACI).

Le virage économique des mouvements sociaux et l’émergence d’alternatives socioéconomiques : une explication

Aujourd’hui, après l’échec des coopérations étatiques des pays capitalistes du Nord au Sud, après l’espoir déçu du communisme et son effondrement, avec le sentiment que les mouvements de libération nationale et leur modèle « développementiste » n’ont pas réussi et après l’échec des programmes d’ajustement structurel (PAS), que pouvons-nous faire se demandent plusieurs ? Pour les uns, le désenchantement est total et le développement devenu une notion obsolète, considérant que le modèle occidental des pays du Nord n’est qu’une machine à exclure reposant sur la compétition généralisée. Le problème, en fait, tient plutôt à la notion de développement réduite à la seule croissance économique dont découleraient, par effet d’entraînement, des retombées sociales. Mais s’en tenir à la seule critique de ce postulat néolibéral au nom de valeurs de justice nous condamne à l’impuissance.

Plusieurs mouvements sociaux, aux prises quotidiennement avec les problèmes, ont alors préféré amorcer un virage en s’investissant eux-mêmes dans un développement qui allie l’« économique » et le « social », en « s’associant pour entreprendre autrement » comme le dit si bien l’économiste Danièle Demoustier (2001). Pourquoi ? D’abord parce qu’au Nord le cadre de l’État social a été ébranlé, et qu’au Sud il a été pratiquement balayé de sorte que la position « développementiste » classique misant sur l’État central pour assurer la redistribution de la richesse par le biais de services publics est apparue relativement caduque. Les services publics ont tellement été dépouillés de leurs ressources –surtout lorsqu’on pense à l’Afrique– que l’appel à la défense de ceux-ci, tout légitime qu’il soit par ailleurs, est tombé à plat. Les initiatives économiques des secteurs populaires –les organisations économiques populaires (OEP)– ont pris la relève en offrant un ensemble de services de proximité à moindre coût. Accusant le choc, les mouvements sociaux, le syndicalisme en l’occurrence, n’ont pas immédiatement compris cette nouvelle dynamique et se sont attachés au côté sombre de la chose en opérant sur le mode de la dénonciation : plutôt que de penser au développement d’alternatives socioéconomiques qui offrent des services et une autre manière de développer des entreprises, c’est la dimension « menace » au respect des normes internationales du travail et la dimension « caution » au désengagement de l’État qui a prévalu dans leur argumentaire. Ce qui n’a pas empêché, par ailleurs, nombre d’ONGD de donner naissance, sur ce terrain, à de nouvelles initiatives. Reste que les rapports entre, d’une part, la résistance à l’affaiblissement des services publics et, d’autre part, la construction d’alternatives, n’ont pas encore tout à fait trouvé leur point de jonction et d’équilibre.

De façon plus globale, la perte de repères et de soutiens fournis par le « modèle socialiste » qui avait constitué la référence de nombreux pays et mouvements du Sud (que ce soit l’URSS, la Chine ou Cuba) a remis les mouvements sociaux face à eux-mêmes et, du coup, les a amenés à réinterroger les fondements du développement de leur société et les modes d’organisation de la démocratie. De nouveaux thèmes sont apparus comme composantes nécessaires d’une nouvelle conception du développement : le rôle des gouvernements locaux ; le développement de partenariats entre ONG, associations, municipalités et PME ; le développement durable et solidaire des territoires ; le développement d’organisations économiques populaires et d’entreprises à finalité sociale auxquelles on associe généralement l’économie sociale et solidaire ; la coopération internationale de proximité ou décentralisée… Tout cela a été accompagné d’une batterie de nouveaux créneaux et de dispositifs tels les finances solidaires, le commerce équitable, le tourisme durable, la sécurité alimentaire…

Passer du premier au second développement par l’escalier des entreprises collectives

Il y a ce que certains nomment le premier développement, point de jonction entre l’économie populaire et l’économie sociale et solidaire. L’une des principales caractéristiques des organisations économiques populaires dans les pays du Sud est précisément de participer de ce premier développement à partir d’une grande diversité de créneaux d’intervention. Elles voient le jour dans tous les secteurs, aussi bien dans les centres urbains qu’en milieu rural, sous des formes très variables car souvent directement issues de pratiques traditionnelles. Leurs activités, marchandes ou non-marchandes, peuvent concerner l’ensemble d’un village ou d’un quartier, ou seulement un groupe spécifique, comme les femmes, les jeunes, les commerçants, les agriculteurs, les artisans, etc. Elles peuvent prendre un statut d’association, de mutuelle ou de coopérative mais très souvent elles n’en prennent pas. Elles sont constituées par ceux et celles qui apportent le facteur travail (plutôt que le facteur capital) et qui s’investissent en groupe en misant sur la coopération entre les parties prenantes. Leur proximité avec l’économie sociale et solidaire telle que développée dans les pays du Nord est relativement grande.

Illustrons par quelques exemples ce que sont ces chantiers de l’économie populaire en phase avec l’économie sociale et solidaire :

  1. la création ou le maintien d’emplois : talleres de producción en Amérique latine, groupements d’artisans en Afrique de l’Ouest.
  2. le développement agro-alimentaire : groupements villageois en Afrique de l’Ouest, coopératives de producteurs, syndicats multi-activités de paysans en Afrique.
  3. la commercialisation des produits et intrants agricoles : greniers villageois et banques de céréales en Afrique, systèmes collectifs de mise en marché.
  4. la commercialisation communautaire de l’artisanat : associations artisanales féminines en Inde, groupements d’artisans en Afrique et en Amérique andine.
  5. l’épargne et le crédit solidaire : tontines en Afrique et en Asie, coopératives d’épargne-crédit et caisses villageoises d’épargne-crédit en Afrique francophone, credit unions dans les pays anglophones, systèmes de crédit solidaire de type Grameen Bank en Asie, en Afrique et en Amérique latine.
  6. les services collectifs de santé : cases de santé et mutuelles de santé en Afrique, coopératives de santé en Amérique latine.
  7. la protection collective de l’environnement : associations de reboisement et entreprises sociales de récupération et recyclage.
  8. l’habitat collectif : associations et coopératives d’auto-construction en Amérique latine et associations de quartiers en Afrique.
  9. la sécurité alimentaire : cuisines collectives et jardins communautaires en Amérique latine...

Contrairement aux coopératives lancées par les États dans les années 60 et 70, ces organisations sont généralement des initiatives de mouvements sociaux locaux qui, au départ, sont de petite taille. Elles sont souvent relativement homogènes, du point de vue de la situation socio-économique de leurs membres. Elles répondent à un besoin ressenti par les membres (production, financement, logement, éducation et formation, soins de santé primaires, alimentation, etc.). Le rythme de développement des activités ainsi que le mode d’organisation, de fonctionnement interne, de contrôle s’adaptent bien aux réalités locales et à une insertion dans la communauté locale (village ou quartier), ce qui confère à ces organisations une assez grande flexibilité et une relative stabilité.

Avec ces initiatives économiques populaires, le défi de la coopération au développement est vite devenu le suivant : comment sortir ces activités économiques populaires de la stricte survie, de la seule survivance et de l’ambivalence de l’informel ? Comment faire en sorte que ces activités économiques populaires deviennent de véritables alternatives socioéconomiques, parties prenantes d’un développement intégré de leur pays (Fonteneau, Nyssens et Fall, 1999 ; Develtere, 1998) et de cette autre mondialisation à laquelle tant de mouvements aspirent (Wieviorka, 2003) ? C’est ici que se pose la question de la jonction entre, d’un côté, ces initiatives et, de l’autre, les mouvements sociaux locaux et les institutions de proximité capables de les soutenir : syndicats, ONGD locales, confréries religieuses, églises locales, coopération internationale décentralisée, gouvernements locaux, etc.

Les initiatives des communautés dont nous parlons ici atteignent souvent un certain niveau de développement lorsque cet environnement de mouvements, de réseaux et d’institutions de proximité est présent. Dans un tel contexte, ces initiatives peuvent alors compter sur les organisations et les mouvements qui les animent et favoriser leur développement en facilitant leur accès aux réseaux que le mouvement altermondialiste rend possibles –aidé en cela par la montée en puissance des NTIC– à une échelle beaucoup plus grande d’ailleurs aujourd’hui qu’hier.

Cela nous invite à introduire la notion de second développement, celui qui est susceptible de faire émerger des entrepreneurs nationaux (privés, publics ou collectifs), soutenus par les acteurs ci-haut mentionnés et capables de constituer progressivement des niches, des créneaux pour leur pays, le rendant ainsi susceptible de mieux affronter la mondialisation capitaliste. Sur ce terrain, on retrouve en premier lieu, ce qu’on pourrait appeler le développement de l’intérieur des communautés : les mutuelles d’épargne et de crédit, les mutuelles de santé, les réseaux émergents d’agriculture équitable, etc.

Premier et du second développement : les passerelles entre les deux

Premier développementPasserelles entre les deuxSecond développement
Organisations économiques populaires OCI et syndicats ; Associations de professionnels (agronomes…) ;Réseaux internationaux Nord-Sud et Sud-Sud Entreprises à propriété collective

Développement socio-économique des communautés locales et des régions Gouvernements locaux progressistes
Initiatives de développement local et de soutien aux entreprises collectives Coopération internationale décentralisée ;
Coopération d’institutions internationales (OIT, PNUD, UNICEF, OMS…)
Gouvernements locaux progressistes : parcs industriels et incubateurs ; co-production de services avec les entreprises locales ; conseils de quartier ; politique de budget participatif…

Mais il y a aussi l’autre développement de l’intérieur, celui des municipalités qui ont su développer une co-production de biens et de services avec des entreprises locales. Deux figures emblématiques de ce type de développement l’illustrent bien : Villa el Salvador au Pérou et Porto Alegre au Brésil. La municipalité de Porto Alegre, qui compte plus d’un million d’habitants, a su faire participer plus de 40 000 de ses citoyens à une démarche de budget partagé et participatif dans ses seize arrondissements.

Une troisième forme de soutien au développement de l’intérieur est sans doute la coopération internationale de proximité pratiquée par des organisations du Nord qui agissent avec des partenaires dans le Sud : associations, mutuelles et coopératives ; organisations de coopération internationale (OCI) ; associations professionnelles de journalistes, de travailleurs sociaux communautaires, de médecins, d’ingénieurs, d’infirmières, etc ; syndicats de travailleurs ; jumelages de municipalités ; commerce équitable ; finances solidaires ; centres de recherche, etc. (Castel, 2002 ; Rouillé d’Orfeuil, 2002).

Un quatrième ensemble d’initiatives de développement est l’accès à des réseaux et organisations internationales : réseaux mis en place par des mouvements sociaux comme la Marche mondiale des femmes, réseaux d’économie sociale affiliés au RIPESS et espaces d’économie sociale et solidaire dans les Forums sociaux mondiaux. Il faut aussi mentionner les multiples réseaux de développement local, de commerce équitable, etc. dont la géographie reste à faire, mais qui se mettent en place aux échelles nationale (comme le GRESP au Pérou, le GESQ au Québec, le GSESS au Sénégal, le FBES au Brésil, le RENIPES au Niger, etc) ; continentale comme la Confédération européenne des coopératives de production (CECOP) ou le réseau latino-américain de commerce équitable ; intercontinentale comme le RIPESS ; et internationale comme l’Alliance coopérative internationale (ACI).

En guise de conclusion

Face à l’offensive néolibérale, le défi est de multiplier les échelles d’intervention (locale, régionale et fédérative, nationale et internationale) et d’en tenir compte pour passer du micro (du travail d’organisation au plan local) au macro qui permet d’agir sur les pouvoirs à l’échelle nationale et internationale. Plus largement, la réussite de la coopération et de l’économie sociale dépend, en amont, de la force propulsive que lui fournissent les mouvements sociaux (associatif, de femmes, syndical, écologique, jeunes) et, en aval, de la perspective que lui procure un projet de société où démocratie et développement se conjuguent. Bref Résister et construire pour reprendre la conclusion du document de Québec 2001 du RIPESS.

Pour en savoir plus

Defourny, J., Develtere, P. et B. Fonteneau (1999), L’économie sociale au Nord et au Sud, Éd. De Boeck Université, Paris/Bruxelles.

Demoustier, D. (2001), L’économie sociale et solidaire. S’associer pour entreprendre autrement, Alternatives économiques/Syros, Paris.

Favreau, L. et L. Fréchette (2002), Mondialisation, économie sociale, développement local et solidarité internationale, Presses de l’Université du Québec (PUQ), Québec.

Favreau, L. et A. S. Fall (2007), L’Afrique qui se refait, Éditions Presses de l’Université du Québec(PUQ), Sainte-Foy.

Rouillé D’Orfeuil, H. (2002). Économie, le réveil des citoyens (les alternatives à la mondialisation libérale), Paris, Alternatives économiques/Syros.

[1À titre de chercheur et en tant que militant du Groupe d’économie solidaire du Québec (GESQ), j’ai participé pendant 10 ans à l’émergence de ce réseau qui a débuté avec une première rencontre internationale à Lima en 1997 (projet né d’une rencontre que j’avais eu avec un dirigeant péruvien, Humberto Ortiz, en Outaouais deux ans plus tôt). Le Québec, par l’intermédiaire du GESQ présidé alors par Gérald Larose, prendra le relais de cette première rencontre en octobre 2001, tout juste quelques semaines après l’effondrement des tours à New York. Puis, la visite d’une délégation internationale –dont le GESQ faisait partie- à Dakar en 2002 a permis au Sénégal de tenir la 3e rencontre à Dakar en 2005. Je rends ici hommage à quelques pionniers du RIPESS, sa première génération d’animateurs : Abdou Salam Fall du Sénégal et Humberto Ortiz du Pérou pour avoir assuré une participation déterminante de l’Afrique et de l’Amérique latine pendant toutes ces dures années de mise en route jusqu’à 2007 ; de même, René Lachapelle et Gérald Larose, pour avoir animé et structuré la participation québécoise au RIPESS par le GESQ (note de carnet, 5 janvier 2009).


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